A propos de ce blog


Nom du blog :
defiafricain
Description du blog :
Chers tous, l'Afrique de demain, c'est aujourd'hui avec nous.
Catégorie :
Blog Medias
Date de création :
17.06.2010
Dernière mise à jour :
07.12.2012

RSS

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· ACTUALITE (1)
· Association KANTE-MOREL pour le Dev (1)
· CONTRIBUTION (0)
· ECONOMIE (10)
· EDITO de DEFI AFRICAIN (1)
· EDUCATION (0)
· ENVIRONNEMENT (1)
· EVENEMENTS (1)
· FAITS DIVERS (2)
· GEO-POLITIQUE (0)
· GRANDS EVENEMENTS (7)
· IMMIGRATION (7)
· INTERNATIONAL (7)
· POLITIQUE (14)
· PORTRAIT (2)
· SANTE (2)
· SCIENCES ET TECHNIQUES (1)
· SOCIETE (23)
· SPORTS et CULTURE (15)

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or defiafricain
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· Femme afghanne mutilée en presence des troupes etrangeres
· L’érection au bout du bâton: le viagra africain
· Traitre Negriere: qui est le plus crimininel? Le complice?
· L'homme NOIR un animal comme un autre?
· La deshumanisation du Noir: Des zoo humains dans l'Europe

· DEFI AFRICAIN - Sadio KANTE présentée par Jean MOREL
· Millionaire à 16 ans
· La Charte du Manden, proclamée en 1222 par Soundjata
· Assassinat de Lumumba
· Pour qui brille l'or du MAli? 3e producteur africain...
· lAfrique en amerique avant christophe Colomb
· La Charte du Maden proclamée en 1222 par Soundjata-Mali
· Deux mois deja...et le bonheur continu
· FRANC CFA: NAZISME MONETAIRE
· La guerre des religion aura pas lieu...en Afrique.

Voir plus 

Blogs et sites préférés

· facebook.com
· slatecongo
· yahoo.fr/sadiok2001@yahoo.fr


Statistiques 98 articles


Thèmes

africaines afrique amadou animaux antoine ba cadre chez congo des diabaté

Derniers commentaires

j'aime bien votre univers. mon blog ici : http://marilyn .monroe.over-b log.com/ merci.
Par angeline, le 09.06.2017

et merci de mettre ça sur le net sadio
Par LEYE, le 20.01.2014

bon a savoir
Par rabin, le 31.10.2013

monsieur diabaté, quand compteriez-vou s organiser en 2014, la journée des projets de la diaspora. je suis afr
Par Kulumuenze Floribe, le 12.10.2013

qui aurait pu penser que ces choses se retrouveraient quelques centaines d'années après dans les clauses princ
Par KOTE, le 05.09.2013

Voir plus

RSS
Recherche

La vie d'une famille de 11 personnes toutes albinos au MALI

Publié le 13/08/2011 à 22:28 par defiafricain Tags : albinos au mali

Noirs et Juifs de l'antiquité

Publié le 10/08/2011 à 17:59 par defiafricain
Les relations entre les Noirs et les Juifs de l'antiquité à l'époque contemporaine
by Nzwamba Simanga
vimeo.com
Par le professeur Jean-Charles Coovi Gomez (25 mars 2006)

 

 

 

http://vimeo.com/21697050

Pertes en vies humaines de la colonisation en Afrique

Publié le 06/08/2011 à 05:11 par defiafricain Tags : afrique femmes travail enfants chez plaies africaines congo

1998-2001

L'IMPACT DU COLONIALISME A SES DEBUTS

L'un des arguments le plus fréquemment avancé par les européens vous justifier une politique de colonisation des années 1880 étaient que les nouvelles administrations permanentes réduisirent les pertes en vies humaines, qui étaient précédemment dues aux luttes entre les ethnies et aux raids des marchands d'esclaves. Lugard insistait sur le fait que les régions les plus dépeuplées du Nigeria témoignaient des dévastations chroniques.

Sans doute une certaine insécurité régnait-elle dans l'Afrique pré-coloniale. L'argument d'une meilleure sécurité devint vrai à long terme, mais reste très discutable s'agissant des premières décennies. L'instabilité africaine avait été exacerbé par les contacts avec les européens.

Ce que les nouveaux régimes coloniaux citaient moins souvent, c'était le lourd tribut en vies humaines qui fut le prix de leurs interventions dans les différentes régions d'Afrique. Au Sénégal, en 1886, le massacre de milliers d'autochtones fut réalisé alors qu'ils tentaient de s'opposer à la construction d'une voie ferrée ; en 1893, eut lieu l'interminable répression de la révolte batetela dans l'état libre du Congo.

Des désastres encore plus grands et graves épuisèrent le Tanganika (Tanzanie), ou les allemands adoptèrent la tactique de la terre brûlée durant la rébellion maji maji (1905-1906). Le nombre total de morts s'éleva à des centaines de milliers, dont la plupart avaient péri de faim. Par ailleurs, l'occupation blanche n’apaisa pas tous les conflits internes qui divisaient les Africains.

Certaines rivalités furent aggravées car les administrateurs ou les missionnaires prenaient parti en faveur d'un groupe ethnique contre un autre. Dans certaines régions du continent, la paix coloniale permit aux peuples cultivateurs d’accaparer les terres des nomades, comme ce fut le cas dans les pays touaregs et masaï. Assurément, certaines régions jouissant d'une administration permanente connurent un accroissement démographique durant le 19ème siècle (cas de l'Égypte, Algérie à partir de 1879).

À la fin du 19ème siècle, les métropoles prônaient que les colonies devaient être rentables. Que cet objectif fut atteint ou non dépendait entièrement du travail fourni par la main d'oeuvre africaine. Les bénéfices provenaient de l'acheminement des produits, ce qui est imposa le recours au portage humain dans la plupart des régions tropicales du continent (effort énorme pour le portage). Quand vers les années 1880, on eut besoin de caoutchouc pour les pneus de bicyclette, le besoin en main-d'oeuvre fut important.

La difficulté provenait du fait que les africains vivants d'agriculture de subsistance avaient peu d besoins personnels et qu'il considéraient le travail régulier comme une forme d'esclavage. Aux bénéfices des pouvoirs publics, le travail forcé fut instauré, les chefs locaux étant chargés de désigner les travailleurs. Des taxes personnels et des impôts sur les cases furent instituées.

On pouvait opter, dans certaines régions, pour le paiement en journée de travail. Dans certains pays, on utilisa une main-d'oeuvre recrutée à l'étranger, comme ce fut le cas pour les indiens qui construisent la voie ferrée Mombassa-Ouganda au début du siècle. Partout, on constate un déplacement de la main-d'oeuvre soit pour concentrer les hommes là ou le besoin s'en faisait sentir, soit car certaines communautés africaines étaient réputées meilleures ou plus consentantes au travail, ou en raison de leurs contacts plus anciens avec une économie de rapport.

Ces déplacements de main-d'oeuvre dans les trente ans qui suivirent 1880 s'accompagnairent souvent d'une mortalité très élevée. Les travailleurs furent souvent envoyés dans des régions où ils étaient exposés à des maladies nouvelles. Les conditions régnant dans les camps de travail favorisèrent la propagation des maladies vénériennes et de l’entérite.

Un grand nombre de travailleurs étaient affaiblis par la faim, en partie car le nouveau régime alimentaire différait radicalement de leur nourriture traditionnelle. En 1915, le consul britannique de Sao Tomé et Principe donnait un taux de décès de 100 pour 1000 parmi les travailleurs déplacés pour une longue période dans cette région. En 1922, durant la construction du chemin de fer de Brazzaville, un taux similaire a été calculé chez les africains soumis au travail forcé. Ce dernier taux contrasté avec la mortalité de 150 pour mille qui sévissait sur le chantier du chemin de fer du Cameroun en 1914. Des conditions similaires régnaient sur les plantations de l'époque, comme le prouve la disparition annuelle d'un cinquième de l'effectif des travailleurs du Cameroun en 1902.

Au cours des années 1920, l’administration française due intervenir pour améliorer les rations et les salaires des travailleurs., employés sur le chemin de fer de Côte d'Ivoire dans le dessein de réduire les pertes en vies humaines. La situation la plus désastreuses se rencontrait en Afrique centrale, dans l'état libre du Congo, le Congo français et au Cameroun allemand.

Vers 1890, des concessionnaires obtinrent la disposition totale de vastes étendues de terrain dans l'état libre du Congo. En moins de dix ans, le système s'étendit aux deux autres colonies allemandes et françaises. Les africains découvrirent qu’ils n'étaient plus propriétaire des réserves d’ivoire accumulées, qu’ils devaient tuer des éléphants pour leur défense et saigner la forêt pour son caoutchouc. Certains individus des plus douteux arrivaient d'Europe et devinrent les représentants des concessionnaires : ils pouvaient utiliser les forces armées, la police et les tribunaux.

L'impôt et le travail étaient appliqués par ses agents de manière à assurer un travail d'une telle durée que les cultures vivrières et le régime alimentaire en pâtirent profondément. Le fouet, la mutilation, la prise des femmes et enfants en otage, l'incendie des villages et un nombre considérable d'exactions furent abondamment utilisés. Concernant le déclin démographique dramatique de la population, voire le sujet sur « Les effets désastreux de la colonisation ». À partir de 1920-1930, la situation alimentaire et sanitaire s'améliora, surtout à cause de l'expansion des routes et des chemins de fer.

Les maigres services sanitaires qui furent mis en place avant la première guerre mondiale se préoccupaient essentiellement de soigner les européens ; plus tard, ils furent progressivement ouverts aux travailleurs africains qui étaient encore, à juste titre, considérés comme la principale source de richesse du continent.

 

Contenant et contenus conçus et réalisés par Olivier Bain; tirés de l'oubli, toilettés et remis en ligne par Jean-Marc Liotier

L"Amour Eternel existe

Publié le 30/07/2011 à 00:51 par defiafricain Tags : étern giovani amour love vie moi
L"Amour Eternel existe

A la vie: grace à toi, grace à vous tous, j'ai comprit le sens de l'amour eternel,.

jusqu'àvant de connaitre ce groupe Fabienne, je portais un amour trop grand, trop epais, trop large, trop long trop beaucoup sur ma poitrine.

Mais, aujourd'hui, je s...uis sortie, je suis allé faire les courses, fait la cuisine et mangé comme une folle affamée avec une legereté qui m'a etonnée...

c'est ensuite que j"ai, comprit que je ne souffrais pas de chagrin, je n'ai pas de chagrin, j'ai beaucoup d'amour, le mien, et celui que mon mari m'a legué. Que je n'ai pa su tout simplement utilisé.

Des que le l'ai comprit, j'ai aussitot su que je portais en moi ce qu'on appele "AMOUR ETERNEL'. je crois que je ne souffrirai plus de ne plus avoir mon mari ici comme avant.

Depuis que je vibre de cette connaissance, les petites etoiles que moi seule voie depuis le deces de mon mari, ont réapparues comme par enchantement.

Ces par elles que je reconnais la presence de mon mari, meme si on se moque souvent de moi à ce propos,  je reste convaincue que c'est mon mari qui est là, tout pres.

Alors les etoiles sont à nouveau là; depuis aujoud'hui, grace à vous qui m'avez encouragé et soutenu par ce groupe...je souhaite contaminer tous ceux sur terre qui se trouvent dans mon  ancien etat de chagrin....je vous LOVE. Et je Love encore plus mon GIOVANI.

lAfrique en amerique avant christophe Colomb

Publié le 20/07/2011 à 02:59 par defiafricain Tags : livres noir nuit travail histoire art monde afrique
lAfrique en amerique avant christophe Colomb

Pour une décolonisation des champs de la mémoire

 

 

"Tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront toujours de glorifier le chausseur", instruit un proverbe africain. Il est admis que la conscience historique, intimement liée à la mémoire, joue un rôle important dans la libération et l'élévation mentale d'un peuple. Que celui-ci puisse tirer une fierté suffisante de son passé, et il devient difficile de le dominer. Par conséquent, l'Occident et ses organes de presse ont toujours entrepris, et continuent à le faire, une vigoureuse politique de lavage de cerveau par une falsification de l' histoire au détriment du peuple noir, dans le but évident de le maintenir
dans l'asservissement.

Les sociétés africaines sont défaites dans leurs derniers affrontements avec les sociétés occidentales et leur histoire écrite par les vainqueurs ne peut ne pas être falsifiée, leur mémoire folklorisée, humiliée, désarmée et colonisée.

Une mémoire vaincue n'est pas forcément méconnue et enfouie mais, elle est nécessairement remplacée par la mémoire du vainqueur. La valorisation presque religieuse des sources et de la tradition dans les sociétés africaines procède d'une culture alerte de veille, veille contre les révisionnismes de toutes sortes, veille contre la colonisation occidentale des champs de la mémoire. Cette colonisation est entretenue par des représentations et manipulations idéologiques dévalorisantes et désarmantes
de l'Afrique perpétrées aussi bien dans les lettres et les arts que dans les discours politiques et les orientations culturelles. Le projet dit mémorial de Gorée en constitue une parfaite illustration.

L'architecture de ce projet donne un voilier en béton armé haut de 135 m et vaste de plus de 25 000 m2 ! Ces dimensions pharaoniques procèdent d'une sublimation de l'esclavage et de sa folklorisation. Ce gigantesque voilier qui devrait être visible depuis les lointaines îles du Cap-Vert émettrait une lumière sur l'île de Gorée pendant la nuit. Il rappellera les négriers qui débarquèrent au XVe siècle pour asservir l'Afrique. Mais il symbolisera surtout la puissance de l'Occident et la faiblesse de l'Afrique. Il véhicule une idéologie de la soumission et affaiblit la garde idéologique de l' Afrique, qui plus est, prépare sa renaissance et éprouve plus le besoin de symboles qui galvanisent que de symboles qui démoralisent. Il déculpabilise
l'Occident dans le crime le plus odieux contre l'humanité et réduit l' histoire africaine à une portion congrue de 400 ans de ténèbres. Il occulte plus de 5 000 ans de civilisations pharaoniques dont l'Occident a vraiment cherché à blanchir les origines noires et réserve le même sort aux grands empires africains de l'époque pré-coloniale, à leurs stocks de connaissances, à leurs industries, à leurs systèmes juridiques, à leurs économies... Il passe sous silence les résistances africaines face aux colonisateurs.

A en croire les objectifs que se fixent les mémorialistes dans leur fiche synoptique mise à la disposition du public, ce mémorial a pour objectif de témoigner d'une tragédie vieille de 400 ans et ressert les liens entre l' Afrique et les Africains de la diaspora. Cet argumentaire douteux, légitime nos inquiétudes sur le soubassement idéologique mesquin qui sous-tend l'idée du mémorial, d'autant plus que l'île de Gorée qui est le témoin oculaire de l'esclavage, mérite d'être réhabilitée et sauvegardée. Elle est en train de sombrer dans la déliquescence.

Ces révisionnistes endoctrinent à visage couvert les esprits peu avertis, et il est regrettable qu'ils aient conquis même des intellectuels d'Afrique et de la diaspora socialisés dans une culture qui, après les avoir nié physiquement et idéologiquement, affaiblit leur garde et leur extorque le pardon sans avoir l'humilité de le demander car s'estimant trop fière et investie d'un droit divin qui les disculpe à l'avance. Il n'est pas surprenant que les parrains occidentaux du mémorial de Gorée soient ceux qui
ont voulu torpiller le sommet de Durban parce que simplement la question de l'entière responsabilité occidentale sur la traite négrière et celle de la réparation allaient se poser.

Ces révisionnismes sont légion dans l'histoire "universelle" ou prétendue telle imposée par l'Occident, marquée du sceau du fantasme et de l' appropriation. Un exemple anodin mais significatif illustre bien ce propos, les livres "normaux" et "sérieux" reprennent en chour : Christophe Colomb a découvert l'Amérique en 1492. On découvre l'Amérique comme on découvre une
mine d'or ! Il est clair que cette vision du monde est chargée de préjugés négateurs. Puisque cela va de soit, que les manuels d'histoires nous disent qui a découvert l'Europe ?

Pourtant, plusieurs auteurs ont souligné les rapports précolombiens que les autochtones d'Amérique entretenaient avec d'autres peuples. Ivan Van Sertima montrait la présence mandingue en Amérique au début du XIIIe siècle, parmi d 'autres expériences, sous l'autorité du roi malien Aboubacry II, prédécesseur de Kan Kan Moussa. Ces présences allaient marquer les cultures
précolombiennes dans leurs artefacts les plus typiques comme les sculptures d'objets d'art (masques olmec du Mexique typiquement africains). Ces arguments sont ignorés de la culture universaliste et pourtant l' historiographie s'étaye régulièrement des dépositions des chercheurs. Cette lutte de représentation, de signification, d'interprétation et de réappropriation oppose toujours les victimes et leurs bourreaux : Cheikh Anta Diop, Ki-Zerbo, Sertima, Williams... ont tout fait pour le rétablissement de la vérité historique.

Pathé Diagne, dans la même foulée, avait entrepris une réédition scientifique du périple de Bakary II, sous un projet intitulé Mémorial Gorée-Almadies. En plus de cette réédition de l'exploit du Mansa malien en 1312, presque deux siècles avant Christophe Colomb, ce projet prévoyait l' implantation, à la Pointe des Almadies, d'un masque olmec symbole de l'
antériorité de la présence négro-africaine en Amérique.

On comprend dès lors en quoi ce projet révolutionnaire conçu par Pathé Diagne et piloté par l'honorable Ahmadou Mactar Mbow, par le biais d'une fondation autonome, devait déranger l'establishment occidental. Alors, il fut ridiculisé et dévoyé, curieusement à une époque où Federico Mayor dont sa patrie a revendiqué la découverte de l'Amérique était à la tête de l'
Unesco. Il fut torpillé par les idéologues et stratèges occidentaux de la colonisation et de la néocolonisation. Il fut substitué par l'actuel projet réactionnaire du mémorial de Gorée qui véhicule une idéologie diamétralement opposée, comme s'il s'agissait de mieux ferrer l'Afrique et sa diaspora dans la partie la plus sombre de son histoire et la maintenir par des complexes d
'infériorité à jamais sous la domination culturelle, morale, économique et politique de l'Occident.

Plus grave, ces stratèges de la manipulation des consciences sont aidées en cela par leurs valets africains (.). Cette méthode a bien servi leurs ancêtres qui convertirent en princes marchands d'esclaves des Africains volés et endoctrinés puis fabriquèrent de toutes pièces des nègres de services décorés pour perpétuer leur ouvre coloniale. On peut aussi les soupçonner de vouloir déplacer le centre d'intérêt de l'esclavage sur un autre site et livrer Gorée, véritable île-mémoire à la position géostratégique indéniable, aux convoitises des puissances occidentales. Les récentes spéculations avortées sur le Relais de l'Espadon constituent un signal révélateur.

Un travail radical de transformation des consciences dans le sens d'une réapropriation de notre mémoire s'impose. Pour cela, il faut une mobilisation contre la colonisation occidentale des champs de la mémoire africaine, dont le mémorial de Gorée est une des pierres angulaires.

 


Birame FALL

Président de Sauvegarde citoyenne
Membre du GRILA

ZERO ENFANT MENDIANT EN AFRIQUE appel du 16 juin

Publié le 01/06/2011 à 00:10 par defiafricain Tags : feu jean morel president fondateur de akmd
 ZERO ENFANT MENDIANT EN AFRIQUE appel du 16 juin

APPEL A LEGIFERER ET A CONSTITUTIONALISER « ZERO ENFANT MENDIANT ET ZERO ENFANT DE LA RUE »

A l’occasion de la journée international de l’enfant africain le 16 juin prochain, AKMD (Association Kanté-Morel pour le Développement) demande à l’UNICEF , l’UNESCO, la COMAD les ministères de la promotion  de l'enfance du Mali et de l’Afrique etc.… à tout mettre en œuvre afin que soit légifère et constitutionnalisé « ZERO ENFANT MENDIANT ET ZERO ENFANT DE LA RUE » sur tout le continent africain d’ici 2020.

 

Les moyens pour y faire sont aux yeux d’AKMD disponibles et simples : faire participer les operateurs miniers et autres ‘partenaires pilleurs des ressources africaines’ sur le continent au DON DE BOURSES dès l’inscription à l’école primaire des enfants.

 

Rendre la scolarisation obligateur jusqu’à l’âge de 15 ans au moins.

 

Demande à toutes les institutions en charge de la défense de l’enfance, de lui faire un bilan des taux de scolarisation année par année de tous les pays africains.

 

OBJECTIFS : élever le taux de scolarisation en Afrique, éviter la violence entre enfants par les enfants dans la rue, éviter le travail précoce aux enfants au profit de pseudo marabouts, éviter la mendicité et l’exploitation transfrontalière (travail forcé) aux enfants, éviter l’immigration clandestine à terme… favoriser la formation, l’accès au savoir et la connaissance, enfin, donner tout simplement un meilleur cadre de vie à l’enfant africain.

 

Toujours à l’occasion de la journée de l’enfant africain, AKMD met à la disposition des élèves et étudiants du Mali environ 50 000 livres académiques toutes disciplines confondues, deux tables de ping-pong, les équipements de deux terrains de baskets, des centaines de cd, dvd et vidéo, des jeux ludiques et une balançoire à 5 éléments.

 

Sur ce, l’association Kanté-Morel souhaite une bonne fête à tous les enfants africains.

 

Secrétaire Générale

 

Sadio KANTE (journaliste)

 

Tel : 00 223 70 08 39 00

 

Salif Kéita toujours plus grand

Publié le 21/03/2011 à 17:16 par defiafricain Tags : salif keita lefootballeur malien france roman des les gif femmes cadre afrique sport maroc
Salif Kéita toujours plus grand

«CISA-2011» AU MAROC

 

Salif Kéita sacré au Panthéon de la gloire du sport africain avec la Kenyane Tegla Loroupe

 

Notre compatriote et ancienne gloire du football malien et africain, Salif Kéita alias Domingo, vient d’être sacré au «Panthéon de la gloire» du sport africain en compagnie de l'athlète kényane Tegla Loroupe. Ces deux anciennes gloires sont considérées comme étant les «Meilleurs anciens athlètes hommes et femmes». Cette distinction a eu lieu dans le cadre de la 5e édition de la Convention Internationale sur le Sport en Afrique (CISA-2011), dont les travaux ont pris fin dans la soirée du samedi 19 mars 2011 à Marrakech (Maroc, du 17 au 19 mars 2011).

 

Le titre de meilleur dirigeant est allé à l'ancien président de la Fédération internationale de basketball, le Sénégalais Abdoulaye Daye Moreau, alors que le prix du meilleur technicien du sport, décerné pour la première fois cette année, a été attribué à l'Ethiopien Kostre Woldemeskel. Kéita, Loroupe et Daye Moreau succèdent au palmarès, respectivement, à Hicham El Guerrouj du Maroc, Maria Onyali du Nigeria et Sam Ramsamy de l'Afrique du Sud.

Au nom des plus hautes autorités du Mali, le Ministre de la Jeunesse et des Sports adresse toutes ses félicitations à Salif Kéita qui, une fois de plus, vient de rehausser l’image du Mali dans le concert des nations sportives. Le Ministre Hamane Niang souhaite que le parcours, le courage et le patriotisme de ces deux gloires ainsi honorées puissent servir de référence à la nouvelle génération dans leur quête de performance.

Ancien footballeur international malien et ancien président de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), Domingo est le premier vainqueur du «Ballon d'or africain» en 1970. Son parcours a été marqué par une carrière professionnelle en France (Saint-Etienne et Marseille), Espagne (Valence) et au Portugal (Lisbonne). Quant à Tegla Loroupe, elle détient un palmarès des plus étoffant avec plusieurs records du monde, dont notamment ceux enregistrés en Allemagne sur les distances de 20 km (1h 05 :26) le 3 septembre 2000 à Borgholzhausen, de 25 km (1h 27:05) le 21 septembre 2002 à Mengerskirchen et de 30 km (1h 45:50) le 7 juin 2003 à Warstein. Elle compte également en son palmarès plusieurs victoires sur le marathon, dont celui de New York (1994, 1995), Londres (2000) et Rome (2000).

Selon les initiateurs de ce prix, le Panthéon de la gloire du sport africain a pour objectif de présenter les personnalités intronisées en exemple à la nouvelle génération. Ce prix a été déjà décerné à plusieurs personnalités du sport africain, tels Nawal El Moutawakel (Maroc), Maria Mutola (Mozambique), Hassiba Boulmerka (Algérie), Kip Keino (Kenya), Kéba Mbaye (Sénégal), Lamine Diack (Sénégal), Roger Milla (Cameroun) et Frankie Fredericks (Namibie).

Il faut préciser que c’est Bamako qui aura l’honneur et le privilège d’accueillir la 6e édition de la CISA en 2012. Une autre reconnaissance du dynamisme du Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) et du dévouement de son président au développement du sport et de l’olympisme au Mali et en Afrique !

Moussa Bolly

C.C/MJS

 

http://www.mjsports.gov.ml/images/aaa-domingo-pan-gloire.gif

Deux mois deja...et le bonheur continu

Publié le 02/03/2011 à 19:47 par defiafricain Tags : les des paix enfants roman femme more jean sur
Deux mois  deja...et le bonheur continu

Le bonheur, le vrai je
l'ai rencontré, il est désintéressé, il ne vous souhaite que tu bien, il vit
pour vous, il ne mange pas quand vous n'avez pas encore mangé, il prend des
congés pour vous soigner, il quitte son pays de riche
pour vous suivre
dans votre pays de pauvre.

Ilaime plus que vous les personnes que vous
aimez, il fait de vous une princesse, il s'énerve quand vous faites des bêtises,
mais la seconde d'après il attend de voir votre visage rayonner. il est prêt
aller chercher votre chaussure oubliée dans les braises de l'enfer.

CE BONHEUR C'EST MON DEFUNT MARI QUI ME L'A
FAIT VIVRE (PAIX A SON AME).

Je souhaite que tous les hommes puissent
donner ce que j'ai reçu à leur femme.

Le bonheur, je l'ai comprit tient à peu de chose,
ce peu de chose est un grand quelque chose à ceux qui savent décrypter. Lorsque
vous avez reçu et comprit cela, vous donnerez moins d'importance au bien matériel
qui en dehors de ce qui est substantiel, ne vous apportera presque rien. Pour
preuve, mon mari qui n'a jamais, mais jamais manqué se rien (de sa grand-mère
au 19e siècle à ses petits enfants de nos jours) n'a rien emporté avec lui, lorsque
le tout puissant l'a rappelé à lui...ne confondez point possession sur énuméré
de bien matériel à bonheur..
aucun milliard sur terre ne peu remplacer le bonheur que
m’a fait vivre Giovani, notre bonheur n’était pas charnel, il était complicité
et bonheur d’être l’un avec l’autre. Tout était à moi, tout était pour moi, il
a mit l’univers tout entier à mes pied. Jean Morel, MON TENDRE ET DOUX GIOVANI,
JE T’AIME.

Roman; font-size: small;">

Pour qui brille l'or du MAli? 3e producteur africain...

Publié le 29/08/2010 à 03:12 par defiafricain Tags : l or du mali
Pour qui brille l'or du MAli? 3e producteur africain...

 

Où passe l’or du Mali ?

 

La mafia fait main basse sur les mines d’or du Mali

 

 

Source : Mondialisation.ca

Les 690 milliards CFA, versés au Trésor public par les multinationales et après neuf ans d’exploitation des quatre mines industrielles du Mali, ne représentent que 30 % seulement de la valeur des exportations d’or.

Selon le rapport d’enquête de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), c’est l’équivalent des dépenses du gouvernement dans les domaines de la Santé et de l’Education pour deux ans. C’est aussi la valeur de l’or de la seule mine de Sadiola, commercialisé entre 1997 et 2002 (614,8 milliards CFA).

Plus grave, les données publiées par les compagnies minières diffèrent, largement, des chiffres officiels.

Autre indice : à en croire le rapport d’enquête de la FIDH, les coûts de production de l’or malien sont les plus bas d’Afrique. Un exemple : pour extraire une tonne de minerai les multinationales dépensent 1,27 dollars. Pour la traiter, elles dépensent 7,28 dollars, auxquels s’ajoutent les coûts administratifs : 3,75 dollars par tonne et les taxes et redevances estimées à 23,8 dollars par once d’or. Au total, le coût opérationnel d’une tonne d’or au Mali est de 95 dollars l’once.

Avec un cours de l’or, toujours en hausse, et des coûts de production maintenus à un faible niveau, les bénéfices réalisés, par les multinationales, sur l’or malien ne cessent de croître : 108 dollars sur l’once d’or en 2003 ; 230 dollars sur l’once en 2004 et 245 dollars sur l’once en 2005.

Alors question : à qui profite l’or du Mali ?

L’Etat malien et la portion congrue

Le conflit qui a opposé, durant deux ans, l’administration fiscale malienne aux compagnies minières, témoigne des difficultés du gouvernement malien à défendre ses intérêts, face à la machine corruptrice des multinationales.

Selon un audit publié en décembre 2003, les mines de Sadiola et de Yatela devraient, à l’Etat malien, environ 15,6 millions de dollars, au titre des taxes sur les bénéfices impayées et les pénalités afférentes entre 2000 et 2002.

Mais les directions de ces mines ont discuté avec les conseils fiscaux et ont conclu que toutes les taxes avaient été payées. Curieusement. Et, pire, que le rapport d’audit était sans fondement.

ImageEn fin de compte, l’Etat malien n’obtient qu’un tiers des sommes dûes par ces compagnies minières : 5,2 millions de dollars, alors qu’elles devaient au trésor public la bagatelle de 15,6 millions de dollars.

Pour que l’or brille pour tous les maliens, une seule solution : renégocier les contrats avec les multinationales, après un nouvel audit de toutes les mines industrielles.

Prévue, il a cinq ans, la signature des contrats d’audit est, sans cesse, reportée. Pourquoi ? Seul Abou –Bakar Traoré, Ministre des Finances, peut y répondre.

Les compagnies minières, prises en flagrant délice de … vol

Qu’elles soient sud –africaines, canadiennes, suisses ou anglo –saxonnes… les sociétés minières décrochent, pour une bouchée de pain, d’importantes concessions. Sous prétexte, qu’elles sont les seules à pouvoir installer les infrastructures, permettant l’extraction du métal jaune malien, à l’échelle industrielle.

Elles s’accaparent de superficies de terres, dépassant, parfois, celles autorisées par leurs contrats, sur lesquelles elles érigent des forteresses impénétrables, dirigées par des sud–africains, qui imposent leurs conditions de travail à la main d’œuvre locale.

Mais de ces millions de dollars, extraits chaque mois de notre sous –sol, le Trésor public ne perçoit que des broutilles, dont l’Etat malien se contente. Curieusement.

Alors question : l’or, une malédiction pour le Mali ? Enquête.

Des villages disséminés dans la brousse, des champs de mil et de coton, abandonnés aux maigres troupeaux de bœufs, de moutons et de chèvres…

La vie est loin d’être rose pour les paysans et éleveurs de la localité de Bougouni.

Et pourtant, c’est ici qu’a été inaugurée, le 15 février 2001, l’usine d’exploitation de la mine d’or de Morila. Avec une réserve, estimée à plusieurs centaines de tonnes, ce site minier est réputé, comme le plus prometteur des mines répertoriées dans le Kénédougou.

C’est la compagnie sud –africaine, Anglogold qui l’exploite. Avec un rendement moyen de 19 tonnes d’or par an.

Si la gestion de cette mine est réputée rigoureuse, avec parfois des méthodes dignes, du régime de l’apartheid, les responsables d’Anglogold accordent peu d’intérêt à la protection de l’environnement.


Vue partielle de la Mine d’or de Morila (Mali)

Depuis sept ans, l’ONG « Guamina » tente d’alerter les pouvoirs publics sur les risques encourus par les populations. En vain !

Pour museler les populations, au bord de la révolte, la direction d’Anglogold a électrifié certains villages, installé un réseau d’adduction d’eau et fait construire quelques salles de classe pour pouvoir scolariser les enfants sur place.

Geste de solidarité ou rachat du silence des populations locales ?

Une certitude : selon les études menées sur le terrain par l’ONG « Guamina », les eaux souterraines de Morila sont contaminées par le cyanure. La flore, aussi.

Contrats flous, manque de transparence.

Mais, à côté de la mine industrielle, même les éleveurs ont appris, à leurs dépens, à se méfier du « gaz qui tue ». « Il y a eu, il y a quelques années, un écoulement. Une demi–douzaine de bœufs ont péri », raconte un éleveur de Morila.

Avant de formuler un souhait : celui de voir les autorités maliennes ouvrir une enquête, sur l’impact de l’usine de Morila sur leur environnement.

Face au mirage des milliards, générés par le métal jaune, de nombreux problèmes liés à l’exploitation de l’or, par les sociétés minières, demeurent : destruction de la flore et de la faune, fragilisation des sols, dispersion du cyanure dans la nature, contamination des hommes et des animaux.

Après inspection de la mine de Sadiola, l’ONG « Guamina » est parvenue à la même conclusion à Morila : la contamination des eux souterraines par le cyanure.

La ruée des sociétés minières vers l’or malien s’explique par la politique d’attraction, initiée par le gouvernement malien. C’était dans les années 1990.

Des multinationales, comme Anglogold, Rangold, Iamgold, Nevsun Resources, African Metals Corps…s’arrachent des concessions pour l’exploitation de l’or malien.

Mais le manque de transparence, dans l’établissement des contrats, le non –respect du code minier par les multinationales, et les conditions réelles d’exploitation du sous –sol malien rendent difficile le contrôle de ces compagnies minières. Selon une source proche de la Direction Nationale de la Géologie et des Mines, l’Etat malien exerce un contrôle lointain sur les multinationales : « Ce sont elles qui exploitent et qui commercialisent l’or du Mali » explique t –il.

Conditions de travail, dignes du régime de l’apartheid

Aux contrats flous, s’ajoutent les compagnies minières fantômes, qui siphonent de l’or malien. C’est le cas de la multinationale AXMIN, prospectant, non loin de Sadiola, à la frontière avec le Sénégal.

Dirigée par un suisse, jean –Claude Gandur, la Compagnie a obtenu quatre concessions d’exploitation dans la zone de Kofi (règion ouest du Mali). Avec des intérêts qui donnent froid dans le dos.

Bref, l’or du Mali profite, largement, aux multinationales qui décrochent, pour une bouchée de pain, d’importantes concessions. Sous prétexte, qu’elles sont les seules à pouvoir installer les infrastructures, permettant l’extraction de l’or à l’échelle industrielle.

Les usines de traitement du minerai s’accaparent de superficies de terres, dépassant celles autorisées par leurs contrats, sur lesquelles elles érigent des forteresses impénétrables, dirigées par des sud –africains, qui imposent leurs conditions de travail à la main d’œuvre locale.

Certaines multinationales ont, parfois, recours à des méthodes de travail dignes du régime de l’apartheid. Comme l’a démontré, Camille Vitry, dans son film intitulé : « le prix de l’or », présenté au forum des peuples, tenu à Kita.

Le second dégât, causé à notre pays, par les multinationales, est d’ordre financier.

En neuf ans d’exploitation de nos mines, c’est-à-dire entre 1997 et 2005, les quatre mines industrielles du Mali n’ont rapporté que 690 milliards CFA à l’économie malienne. Soit, 76 milliards CFA par an.

L’Or du Mali, pillé par les multinationales

De ce pactole, l’Etat malien n’a touché que 49,4 %, l’équivalent de 341,7 milliards CFA. Le reste, c’est-à-dire 294 milliards CFA (42,6 %) est reparti entre les fournisseurs : carburant, matériel de bureau, lubrifiants etc…

S’y ajoute la part des salariés qui, durant ces neuf années, n’ont touché que 45 milliards CFA. Soit 6,5 % seulement de la rente minière. Quant aux populations locales, premières victimes du cyanure, elles n’ont bénéficié que de 9,2 milliards CFA. L’équivalent de 1,3 % de la rente minière.

Selon le rapport d’enquête de la Fédération Internationale des Droits de l’homme (FIDH), l’or malien profite, seulement, aux multinationales.

« Le Mali a offert aux investisseurs internationaux un environnement propice à leur enrichissement, mais qui ne garantit, ni le respect des droits fondamentaux, ni l’amélioration, à long terme, des conditions de vie de la population », précise le rapport de la FIDH. Car, dit –elle, les multinationales maximisent leur profit, avec la complicité d’un Etat, qui ne peut ou ne veut contrôler leurs activités. Un Etat qui, toujours selon le rapport d’enquête de la FIDH, ne peut obliger les sociétés minières à respecter leurs obligations, en matière de droits de l’Homme et de protection de l’environnement. Et le rapport d’enquête de la FIDH de conclure : « le Mali, pauvre d’entre les pauvres d’Afrique Sub–saharienne, a offert aux investisseurs internationaux un environnement propice à leur enrichissement, avec des coûts d’exploitation parmi les plus bas du monde, au détriment du sien », nous y reviendrons, dans nos prochaines éditions.

Le mal frôle la gangrène

Notre pays a mal partout. A son administration, gangrenée par la corruption et le népotisme. A ses finances publiques, saignées à blanc, par les « saigneurs de la Rue publique », qui semblent bénéficier d’une immunité à vie.

A sa justice, « indépendante de tout, sauf de l’argent sale », selon la formule, désormais, célèbre de Me Fanta Sylla, ex –Garde des « Sôts ».

A son école, au sein de laquelle, Enseignants, Elèves et Etudiants sont victimes des NST : les notes sexuellement transmissibles.

Le Mali a mal à ses cadres, dont la devise est, désormais, « bouffe et tais –toi ». A ses Ministres, plus soucieux de leur toilette, que de la misère du peuple.

En un mot comme en cent, le Mali a mal partout. Pire, le mal frôle la gangrène. Partout le même constat, l’amer constat : les maliens se croient, aujourd’hui, sans avenir.

Or, être sans avenir, c’est mourir un peu. C’est mourir tout court.

Le hic qui fait tic, c’est que rien n’est entrepris, par les princes qui nous gouvernent, pour désamorcer la colère de nos populations. Le réveil risque d’être brutal. Très brutal. A bon entendeur…

©2006 AfricaMaat. Tous droits réservés.

ADRESSE DU FILS AINE DU SIÈCLE, LE SAGE AMADOU HAMPATE BA

Publié le 26/08/2010 à 04:19 par defiafricain Tags : amadou hampate ba
ADRESSE DU FILS AINE DU SIÈCLE, LE SAGE AMADOU HAMPATE BA

Lettre d’Amadou Hampâté Ba (1901-1991) adressée à la jeunesse africaine

18th août, 2010 - Posted by admin

 Amadou Hampaté Ba (1901-1991 Mes chers cadets, Celui qui vous parle est l`un des premiers nés du vingtième siècle. Il a donc vécu bien longtemps et, comme vous l`imaginez, vu et entendu beaucoup de choses de par le vaste monde.

Il ne prétend pas pour autant être un maître en quoi que ce soit. Avant tout, il s`est voulu un éternel chercheur, un éternel élève, et aujourd`hui encore sa soif d`apprendre est aussi vive qu`aux premiers jours.

Il a commencé par chercher en lui-même, se donnant beaucoup de peine pour se découvrir et se bien connaître en son prochain et l`aimer en conséquence. Il souhaiterait que chacun de vous en fasse autant.

Après cette quête difficile, il entreprit de nombreux voyage à travers le monde : Afrique, Proche-Orient, Europe, Amérique. En élève sans complexe ni préjugés, il sollicita l`enseignement de tous les maîtres et tous les sages qu`il lui fut donné de rencontrer.

Il se mit docilement leur à écoute. Il enregistra fidèlement leurs dires et analysa objectivement leur leçon, afin de bien comprendre les différents aspects de leur comportement. Bref, il s`efforça toujours de comprendre les hommes, car le grand problème de la vie, c`est la MUTUELLE COMPREHENSION.

Certes, qu`il s`agisse des individus, des nations, des races ou des cultures, nous sommes tous différents les uns les autres ; Mais nous avons tous quelque chose de semblable aussi, et c`est cela qu`il faut chercher pour pouvoir se reconnaître en l`autre et dialoguer avec lui.

Alors, nos différences, au lieu de nous séparer, deviendront complémentaires et sources d`enrichissement mutuel.De même que la beauté d`un tapis tient à la variété de ses couleurs, la diversité des hommes, des cultures et des civilisations fait la beauté et la richesse du monde.

Combien ennuyeux et monotone serait un monde uniforme où tous les hommes, calqués sur un même modèle, penseraient et vivraient de la même façon ! N`ayant plus rien à découvrir chez les autres, comment s`enrichirait-on soi-même ? A notre époque si grosse de menaces de toutes sortes, les hommes doivent mettre l`accent non plus sur ce qui les sépare, mais sur ce qu`ils ont de commun, dans le respect de l`identité de chacun.

La rencontre et l`écoute de l`autre sont toujours plus enrichissantes, même pour l`épanouissement de sa propre identité, que les conflits ou les discussions stériles pour imposer son propre point de vue. Un vieux maître d`Afrique disait : il y a » ma » vérité et » ta » vérité, qui ne se rencontreront jamais. » LA » Vérité se trouve au milieu.

Pour s`en approcher, chacun doit se dégager un peu de » sa » vérité pour faire un pas vers l`autre… Jeunes gens, derniers-nés du vingtième siècle, vous vivez à une époque à la fois effrayante par les menaces qu`elle fait peser sur l`humanité et passionnante par les possibilités qu`elle ouvre dans le domaine des connaissances et de la communication entre les hommes.

La génération du vingt et unième siècle connaître une fantastique rencontre de races et d`idées. Selon la façon dont elle assimilera ce phénomène, elle assurera sa survie ou provoquera sa destruction par des conflits meurtriers. Dans ce monde moderne, personne ne peut plus se réfugier dans sa tour d`ivoire.

Tous les Etats, qu`ils soient forts ou faibles, riches ou pauvres, sont désormais interdépendants, ne serait-ce que sur le plan économique ou face aux dangers d`une guerre internationale. Qu`ils le veuillent ou non, les hommes sont embarqués sur un même radeau : qu`un ouragan se lève, et tout le monde sera menacé à la fois. Ne vaut-il pas mieux avant qu`il ne soit trop tard ? L`interdépendance même des Etats impose une complémentarité indispensable des hommes et des cultures. De nos jours, l`humanité est comme une grande usine où l`on travaille à la chaîne : Chaque pièce, petite ou grande, a un rôle défini à jouer qui peut conditionner la bonne marche de toute l`usine.

Actuellement, en règle générale, les blocs d`intérêt s`affrontent et se déchirent. Il vous appartiendra peut-être, ô jeunes gens, de faire émerger peu à peu un nouvel état d`esprits, d`avantage orienté vers la complémentarité et la solidarité, tant individuelle qu`internationale.

Ce sera la condition de la paix, sans laquelle, il ne saurait y avoir de développement. Je me tourne maintenant vers vous, jeunes africains noirs. Peut-être certains d`entre vous se demandent-ils si nos pères avaient une culture, puisqu`ils n`ont pas laissé de livre ? Ceux qui furent pendant si longtemps nos maîtres à vivre et à penser n`ont-ils pas presque réussi à nous faire croire qu`un peuple sans écriture est un peuple sans culture ? Mais, il est vrai que le premier soin de tout colonisateur quel qu`il soit (à toutes les époques et d`où qu`il vienne) a toujours été de défricher vigoureusement le terrain et d`en arracher les cultures locales afin de pouvoir y semer à l`aise ses propres valeurs.

Heureusement, grâce à l`action de chercheurs tant africains qu`européens, les opinions ont évolué en ce domaine et l`on reconnaître aujourd`hui que les cultures orales sont des sources authentiques de connaissances et de civilisation. La parole n`est-elle pas, de toute façon, mère de l`écrit, et ce dernier n`est-il pas autre chose qu`une sorte de photographie du savoir et de la pensée humaine ? Les peuples de race noire n`étant pas des peuples d`écriture ont développé l`art de la parole d`une manière toute spéciale. Pour n`être pas écrite, leur littérature n`en est pas moins belle.

Combien de poèmes, d`épopées, de récits historiques et chevaleresques, de contes didactiques, de mythes et de légendes au verbe admirable se sont ainsi transmis à travers les siècles, fidèlement portés par la mémoire prodigieuse des hommes de l`oralité, passionnément épris de beau langage et presque tous poèmes ! De toute cette richesse littérature en perpétuelle création, seule une petite partie a commencé d`être traduite et exploitée.

Un vaste travail de récolte reste encore à faire auprès de ceux qui sont les derniers dépositaires de cet héritage ancestral hélas en passe de disparaître. Quelle tâche exaltante pour ceux d`entre vous qui voudront s`y consacrer ! Mais la culture, ce n`est pas seulement la littérature orale ou écrite, c`est aussi et surtout un art de vivre, une façon particulière de se comporter vis-à-vis de soi-même, de ses semblables et de tout le milieu naturel ambiant.

C`est une façon particulière de comprendre la place et le rôle de l`homme au sein de la création. La civilisation traditionnelle (je parle surtout de l`Afrique de la savane au Sud du Sahara, que je connais plus particulièrement) était avant tout une civilisation de responsabilité et de solidarité à tous les niveaux.

En aucun cas un homme, quel qu`il soit, n`était isolé. Jamais on n`aurait laissé une femme, un enfant, un malade ou un vieillard vivre en marge de la société, comme une pièce détachés. On lui trouvait toujours une place au sein de la grande famille africaine, où même l`étranger de passage trouvait gîte et nourriture. L`esprit communautaire et le sens du partage présidaient à tous les rapports humains. Le plat de riz, si modeste fût-il, était ouvert à tous.

L`homme s`identifiait à sa parole, qui était sacrée. Le plus souvent, les conflits se réglaient pacifiquement grâce à la » palabre » : » Se réunir pour discuter « , dit l`adage, » c`est mettre tout le monde à l`aise et éviter la discorde « . Les vieux, arbitres respectés, veillaient au maintien de la paix dans le village. » Paix « , » La paix seulement ! « , Sont les formules-clé de toutes les salutations et des religions traditionnelles était l`acquisition, par chaque individu, d`une totale maîtrise de soi et d`une paix extérieure. C`est dans la paix et dans la paix seulement que l`homme peut construire et développer la société, alors que la guerre ruine en quelques jours ce que l`on a mis des siècles à bâtir.

L`homme était également considéré comme responsable de l`équilibre du monde naturel environnant. Il lui était interdit de couper un arbre sans raison, de tuer un animal sans motif valable. La terre n`était pas sa propriété, mais au dépôt sacré confié par le créateur et dont il n`était que le gérant. Voilà une notion qui prend aujourd`hui toute sa signification si l`on songe à la légèreté avec laquelle les hommes de notre temps épuisent les richesses de la planète et détruisent ses équilibres naturels.

Certes, comme toute société humaine, la société africaine avait aussi ses tares, ses excès et ses faiblesses. C`est à vous jeunes gens et jeunes filles, adultes de demain, qu`il appartiendra de laisser disparaître d`elles-mêmes les coutumes abusives, tout en sachant préserver les valeurs traditionnelles positives.

La vie humaine est comme un grand arbre et chaque génération est comme un jardinier. Le bon jardinier n`est pas celui qui déracine, mais celui qui, le moment venu, sait élaguer les branches mortes et, au besoin, procéder judicieusement à des greffes utiles. Couper le tronc serait se suicider, renoncer à sa personnalité propre pour endosser artificiellement celle des autres, sans y parvenir jamais tout à fait. Là encore, souvenons-nous de l`adage : » il flottera peut-être, mais jamais il ne deviendra caïman ! « . Soyez, jeunes gens, ce bon jardinier qui sait que, pour croître en hauteur et étendre ces branches dans les directions de l’espace, un arbre a besoin de profondes et puissantes racines. Ainsi enracinés en vous-mêmes vous pouvez sans crainte et sans dommage ouvrir vers l`extérieur, à la fois pour donner et pour recevoir.

Pour ce vaste travail, deux outils vous sont indispensables : tout d`abord, l`approfondissement et la préservation de vos langues maternelles, véhicules irremplaçables de nos cultures spécifiques ; ensuite, la parfaite connaissance de la langue héritée de la colonisation (pour nous la langue française), tout aussi irremplaçable, non seulement pour permettre aux différentes ethnies africaines de communiquer entre elles et de se mieux connaître, mais aussi pour nous ouvrir sur l`extérieur et nous permettre de dialoguer avec les cultures du monde entier.

Jeunes gens d`Afrique et du monde, le destin a voulu qu`en cette fin de vingtième siècle, à l`aube d`une ère nouvelle, vous soyez comme un pont jeté entre deux mondes : celui du passé, où de vieilles civilisations n`aspirent qu`à vous léguer leurs trésors avant de disparaître, et celui de l`avenir, plein d`incertitudes et de difficultés, certes, mais riche aussi d`aventures nouvelles et d`expériences passionnantes.

Il vous appartient de relever le défi et de faire en sorte qu`il y ait, non rupture mutilante, mais continuation sereine et fécondation d`une époque par l`autre. Dans les tourbillons qui vous emporteront, souvenez-vous de nos vieilles valeurs de communauté, de solidarité et de partage.

Et si vous avez la chance d`avoir un plat de riz, ne le mangez pas tout seul ! Si les conflits vous menacent, souvenez-vous des vertus du dialogue et de la palabre ! Et lorsque vous voulez vous employez, au lieu de consacrer toutes vos énergies à des travaux stériles et improductifs, pensez à revenir vers notre Mère la terre, notre seule vraie richesse, et donnez-lui tous vos soins afin que l`on puisse en tirer de quoi nourrir tous les hommes. Bref, soyez au service de la vie, sous tous ses aspects !

Certains d`entre vous diront peut-être : » c`est trop nous demander ! Une telle tâche nous dépasse ! « . Permettez au vieil homme que je suis de vous confier un secret : de même qu`il n`y a pas de » petit incendie (tout dépend de la nature du combustible rencontré), il n`y a pas de petit effort. Tout effort compte, et l`on ne sait jamais, au départ de quelle action apparemment modeste sortira l`événement qui changera la face des choses.

N`oubliez pas que le roi des arbres de la savane, le puissant et majestueux baobab, sort d`une graine qui, au départ, n`est pas plus grosse qu`un tout petit grain de café… Amadou Hampaté BA 1985

(Nous remercions Dian Diallo de Jamaa Tabital pour l’envoi de ce texte)

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 | >>> | Dernière page