A propos de ce blog


Nom du blog :
defiafricain
Description du blog :
Chers tous, l'Afrique de demain, c'est aujourd'hui avec nous.
Catégorie :
Blog Medias
Date de création :
17.06.2010
Dernière mise à jour :
07.12.2012

RSS

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· SOCIETE (23)
· GRANDS EVENEMENTS (7)
· SPORTS et CULTURE (15)
· ECONOMIE (10)
· POLITIQUE (14)
· INTERNATIONAL (7)
· PORTRAIT (2)
· IMMIGRATION (7)
· ACTUALITE (1)
· SANTE (2)

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or defiafricain
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· Femme afghanne mutilée en presence des troupes etrangeres
· L’érection au bout du bâton: le viagra africain
· Traitre Negriere: qui est le plus crimininel? Le complice?
· L'homme NOIR un animal comme un autre?
· La deshumanisation du Noir: Des zoo humains dans l'Europe

· DEFI AFRICAIN - Sadio KANTE présentée par Jean MOREL
· Millionaire à 16 ans
· La Charte du Manden, proclamée en 1222 par Soundjata
· Assassinat de Lumumba
· Pour qui brille l'or du MAli? 3e producteur africain...
· lAfrique en amerique avant christophe Colomb
· La Charte du Maden proclamée en 1222 par Soundjata-Mali
· Deux mois deja...et le bonheur continu
· FRANC CFA: NAZISME MONETAIRE
· La guerre des religion aura pas lieu...en Afrique.

Voir plus 

Statistiques 98 articles


Thèmes

africaines afrique animaux chez congo des diabaté du franc enfants expulsion famine

Derniers commentaires

j'aime bien votre univers. mon blog ici : http://marilyn .monroe.over-b log.com/ merci.
Par angeline, le 09.06.2017

et merci de mettre ça sur le net sadio
Par LEYE, le 20.01.2014

bon a savoir
Par rabin, le 31.10.2013

monsieur diabaté, quand compteriez-vou s organiser en 2014, la journée des projets de la diaspora. je suis afr
Par Kulumuenze Floribe, le 12.10.2013

qui aurait pu penser que ces choses se retrouveraient quelques centaines d'années après dans les clauses princ
Par KOTE, le 05.09.2013

Voir plus

RSS
Recherche

La CULTURE DE L’INSULTE AU SOMMET DE L’ETAT FRANCAIS

Publié le 25/06/2010 à 14:28 par defiafricain Tags : sarkozy et sadio kante photo jb
La CULTURE DE L’INSULTE AU SOMMET DE L’ETAT FRANCAIS

 

 

 

SARKO a inauguré et institutionnalisé l’insulte en France. Lorsqu’un ministre de la république sort de sa bouche de mots tels que : « racailles, sale con… », ne doit-il pas s’attendre à ce que son exemple fasse école… car il ne s’est pas adressé aux sourds encore moins aux écervelés.

 

De là où je suis, je ne peux pas comprendre que les ouailles de Sarkozy poursuivent quiconque pour des propos insultants à Chefs de l’Etat, lorsque, l’Etat à son sommet a lui-même instauré la culture de l’insulte. Comment voulez-vous que ceux qui ne sont autres que les jeunes compatriotes de ce chef d’Etat ne lui rende pas la pareil ? Les jeunes sont en quêtes d’exemples et d’exemplarités. Lorsqu’on leur propose des exemples piètres, est-il étonnant qu’ils s'en saisissent… l’hyène apprend la duperie à son petit, et la jument à galoper au sien.

 

Le Président de « tous les français » devrait plutôt méditer sur son propre comportement.

A chacune de ses sorties dans ce que les institutions de la république s’accordent à appeler « quartiers sensibles », cet homme essuie toujours des tires sur sa personne, de Clichy sous bois à Courneuve.

Lorsque Sarko et ces ouailles auront répondu à certaines questions portants sur les attitudes de leur CHEF, un début de solution sera trouvé. Mais, non…soyons sérieux, ne nous cachons pas dernière notre petit doit pour espérer échapper à la réalité des faits.

 

Faut-il croire que la France pratique la politique de deux poids deux mesures ; le Président peut insulter (sale con) sans s’inquiété ni pour ce qu’il représente, ni pour le monde entier devant lequel il se rabaisse. Mais les autres, « les français « de seconde zone, eux, devraient-il se contenter de sourire et dire AMEN ? Ce temps est révolu, et César mérite ce qui lui revient.

 

Où se nichait la police lorsque Sarkozy a ‘traité’ les autres ? Ils sont des non moins êtres humains qui ont droit à la dignité et un traitement décent surtout de la part des dirigeants.

 

La police et celui qui la chapeaute devraient aider ‘leur protéger’(SARKO) à comprendre ce qui pousse ces jeunes gens à se rebeller contre leur CHEF aux fins de régler des questions non élucidées.

Il y a des sujets importants, délicats et sensibles auxquels doit s’attaquer le chef de l’Etat. Lorsqu’il saura se taire et se mettre à l’écoute de ses compatriotes, je crois qu’il commencera déjà à s’attirer du respect de leur part.

Faim au Sahel: le pire est à venir

Publié le 25/06/2010 à 12:18 par defiafricain Tags : Famine

Publié le 25/06/2010 à 11:48 par afriquinfos Tags : sahel faim malnutrition alerte

 

 

Les mois de juillet et d'août sont les plus redoutés. Il manque encore des vivres dans les entrepôts humanitaires. Mais l'inventivité des ONG pourrait permettre d'éviter la catastrophe.

 

Je vous en parlais déjà il y a quelques semaines. Le temps presse cette fois-ci au Sahel menacée par la famine la plus grave de ces 30 dernières années. Et ce particulièrement au Niger. D'après des sources concordantes, il ne resterait plus que quelques jours aux ONG et aux pouvoirs publics pour pouvoir éviter une crise alimentaire majeure au Sahel: la période estivale qui arrive reste la plus redoutée. Le problème est toujours le même: le manque de vivres et d'argent.

 

Jusqu'au début de cette semaine, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) cherchait encore à compléter le budget requis et restait en attente de plus de la moitié des 113 tonnes de vivres nécessaires pour secourir les individus et les ménages les plus vulnérables.

 

Les ONG Oxfam et Save the Children, quant à elles, ont un besoin urgent d'au moins 17 millions d'euros. Au Niger, jusqu'à 380.000 enfants de moins de 5 ans sont en danger de mort. A noter que la famine touche seulement le Tchad, le Mali, la Mauritanie, certaines parties du Burkina Faso et le Nord du Nigeria.

 

Depuis plusieurs mois, les témoins et la presse racontent des cas de familles qui se nourrissent d'aliments destinés aux animaux, des villages et des écoles abandonnées, etc. Et les prévisions les plus optimistes estiment que le "calme" ne reviendra pas avant trois mois, date des premières récoltes attendues.

 

La sécheresse a tué les récoltes, la pluie, les routes de l'aide. Le plus compliqué dans ces situations de grande urgence, c'est d'agir très rapidement; le temps est compté alors que les réponses à donner demandent de la préparation et des moyens plus complexes.

 

En plus de l'argent, les états-major humanitaires se heurtent aujourd'hui aux difficultés d'approvisionnement et de distribution. Quand bien même on disposerait de vivres en quantité suffisante aujourd'hui, on ne pourrait pas les acheminer facilement jusqu'aux populations les plus affamées, à savoir ceux qui vivent dans les villages les plus reculés!

 

Pourquoi? Parce que la pluie commence à tomber, et qu'elle rend traditionnellement impraticables les routes du pays profond! Ironie de l'histoire, alors que cette grande famine est provoquée par la sécheresse, les périodes de besoin urgent et les campagnes d'assistance coïncident avec des pluies parfois violentes...

 

L'approvisionnement et la distribution posent des problèmes complexes; en amont et en aval, les organisations actives sur le terrain devant procéder en permanence à des ajustements, "des solutions ponctuelles adaptées à chaque contexte", précise un cadre d'une ONG britannique. Parmi les principales difficultés rencontrées sur le terrain, il y a bien-sûr les classiques corruptions et autres formes d'instrumentalisation qui accompagnent fatalement toutes les grandes compagnes de distribution alimentaire.

 

"Nous sommes de plus en plus outillées pour réduire au maximum ce phénomène, et on sait que le volontarisme des pouvoirs locaux est un élément déterminant", explique, rassurant, un cadre d'une ONG française basée à Dakar.

 

Barrières douanières. Autre enjeu: les spéculations sur marché. Le problème concerne spécialement les organisations d'aide qui doivent s'approvisionner localement en vivres pour les redistribuer. Acheter local a toujours été une méthode d'action revendiquée par les défenseurs des "bonnes pratiques" dans le secteur, qui s'oppent à l'importation de céréales d'Amérique, par exemple.

 

Le principe consiste à se fournir d'abord dans le pays, ou dans les pays de la région, lorsque la situation le permet. Le problème donc, c'est que cet approvisionnement local ne va pas de soi. On voit que certains pays ne facilitent pas les campagnes d'achat des vivres de secours.

 

Pour n'en citer qu'un parmi d'autres, le Nigeria ne favorise pas les achats humanitaires, le PAM ayant déjà eu des difficultés depuis 2005 à obtenir des permis d’exportation sur les céréales qu’il a tenté d’acheter sur place.

 

Distribuer du cash aux populations. Pour éviter les lourdeurs logistiques et administratives, des ONG sont en train de tester la pratique consistant à donner tout simplement de l'argent en espèces à des populations ciblées. A elles ensuite d'aller directement acheter de la nourriture au marché. La pratique reste encore au stade expérimental et il est difficile de l'évaluer.

 

Mais d'après les ONG comme Save the Children et Concern Worldwide (cette dernière propose une aide mensuelle en espèces de 37 dollars versée par le biais des téléphones portables) qui l'ont initiée, la méthode ne manque pas d'avantages.

 

Cette distribution d'argent aux populations bénéficiaires permettrait de gagner du temps en situation d'urgence, mais aussi de réduire les coûts liés aux droits de douane et au transport.

 

Il faut noter ici que la famine dans un pays comme le Niger reste aussi un problème d'accès au marché. Les céréales continuent de circuler sur les marchés et sur les routes de la région, mais la montée des prix exclut leur accès à une large part de la population.

 

A Zinder (la deuxième ville du Niger), le Réseau des systèmes d’alerte précoce contre la famine (FEWSNET) informe à cet effet que de nombreux marchés fonctionnent bien dans les villes et les villages; que l’on y trouve des céréales en bonnes quantités, acheminées en bonne partie du Nigeria, du Bénin et du Burkina Faso.

 

Evidemment, la monnaie en espèces plait aux populations. En revanche, ceux qui étudient et observent la "réception de l'aide humanitaire" dans le quotidien des familles peuvent légitimement se poser des questions quant à l'usage effectif de ces espèces et aux conflits que cela peut générer au sein des foyers. Il faut souhaiter que cette distribution d'argent soit accompagnée et évaluée au delà des simples statistiques des bénéficiaires... A bientôt.

 

Youphil

REMANIEMENT: SAMBI A ELARGI

Publié le 24/06/2010 à 03:29 par defiafricain
REMANIEMENT GOUVERNEMENTAL :SAMBI A ELARGI

REMANIEMENT GOUVERNEMENTAL :SAMBI A ELARGI

Politique - Remaniement gouvernemental



Sambi a élargi et rallongé son équipe

Publié par: HZK-Presse: 23/06/2010



Conformément à l’accord sur la gestion de la période intérimaire, signé le 16 juin dernier, le président de la république vient de former hier lundi un nouveau gouvernement central, au sein duquel sont désormais représentés les trois exécutifs des îles. Il faut remarquer que par rapport à la précédente équipe, ce nouveau gouvernement compte deux ministres de plus, non ...

Procès du cannibale

Publié le 23/06/2010 à 17:45 par defiafricain

Publié le 23/06/2010 à 13:19AFP

 

Procès du cannibale : "J'ai eu une montée d'adrénaline"

 

Procès du cannibale : "J'ai eu une montée d'adrénaline"

Nicolas Cocaign a décrit mercredi au troisième jours de son procès devant la Cour d'assises de la Seine-Maritime "la montée d'adrénaline" qui l'a conduit à tuer son co-détenu de la maison d'arrêt de Rouen et à manger une partie de ses poumons "pour goûter de la chair humaine".

Nicolas Cocaign a décrit mercredi au troisième jours de son procès devant la Cour d'assises de la Seine-Maritime "la montée d'adrénaline" qui l'a conduit à tuer son co-détenu de la maison d'arrêt de Rouen et à manger une partie de ses poumons "pour goûter de la chair humaine".

Le drame s'est produit le 2 janvier 2007 alors que Thierry Baudry, 31 ans, revenait des toilettes de la cellule de 11 mètres carrés que tous deux partageaient avec un troisième détenu. "Je lui dis : +va te laver les mains+. Il le fait. A ce moment, il me lance un regard méchant", raconte Nicolas Cocaign, 35 ans au moment des faits.

L'accusé qui dit être devenu "incontrôlable" rejoint alors sa future victime sur son lit : "J'ai eu une pulsion sexuelle, une montée d'adrénaline. Je le déshabille. Les coups pleuvent, avec les pieds, les poings".

Puis, Nicolas Cognain va chercher une lame de ciseaux et lui porte "une dizaine de coups sur le dos, le cou et le thorax". Il prend ensuite des sacs-poubelles et l'étouffe "durant cinq minutes" pour s'assurer de sa mort.

Un peu plus tard, il décide de se faire son repas du soir et c'est à ce moment, selon lui, que lui vient l'idée de manger le coeur de sa victime : "Je prends une lame de rasoir et je lui ouvre la poitrine. J'enfonce ma main et je lui prends ce que je croyais être le coeur, mais qui était en fait un morceau de poumon que je mets dans un tupperware".

Nicolas Cogaign en mange une partie crue puis fait cuire le reste dans une poêle avec des oignons. "Je l'ai fait par curiosité pour manger de la chair humaine", assure-t-il.

Assassinat de Lumumba

Publié le 22/06/2010 à 19:06 par defiafricain
Assassinat de Lumumba : une action en justice va être introduite
 
 Les travaux de la "Commission d'enquête parlementaire chargée de déterminer les circonstances exactes de l'assassinat de Patrice Lumumba et l'implication éventuelle des responsables politiques belges dans celui-ci" doivent être rendus publics et largement diffusés au Congo, comme le demande sa fille Juliana Lumumba car ces faits appartiennent à l'histoire du Congo.
 
 
 
 
 
 
 
Assassinat de Lumumba : une action en justice va être introduite

Rédaction en ligne

lundi 21 juin 2010, 20:54

Un groupe de défenseurs des droits de l’Homme va introduire une action en justice pour que « toute la lumière soit faite » sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre congolais Patrice Lumumba en 1961. Une dizaine d’individus seront cités dans la plainte.

Assassinat de Lumumba : une action en justice va être introduite

©Archives

Plusieurs avocats belges ont demandé à la justice d’engager des poursuites pour crimes de guerre contre des responsables belges, soupçonnés d’implication dans l’assassinat de Patrice Lumumba, premier chef du gouvernement du Congo indépendant. Cette demande a été rendue publique lundi quelques jours avant la célébration, le 30 juin, des 50 ans de l’indépendance de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre). L’événement doit se dérouler à Kinshasa, la capitale, en présence d’une délégation belge dirigée par le roi Albert II.

La requête émane d’un groupe composé d’éminents avocats, du doyen de l’école de droit de l’Université de Bruxelles, et de l’historien Luddo de Witte, dont les travaux sont à l’origine d’une enquête parlementaire sur l’assassinat de Lumumba.

Christophe Marchand, qui dirige l’équipe juridique, a précisé qu’une dizaine d’individus seraient cités dans la plainte. Aux termes de la législation belge, le ministère public est contraint selon lui de lancer une enquête, dans la mesure où toutes les personnes visées sont belges.

Les faits « ont été établis et ils font apparaître clairement que leurs actes tombent sous la définition de crimes de guerre », a-t-il déclaré, estimant que cela permettait ainsi de porter plainte contre « ces Belges encore en vie, qui étaient actifs au Congo à l’époque ».

Christophe Marchand a exprimé l’espoir qu’un juge d’instruction entame une enquête d’ici au mois d’octobre. « Maintenant, il est temps que la justice » soit rendue, a-t-il dit.

En 2002, une enquête parlementaire avait conclu que le gouvernement était « moralement responsable » de la mort de Patrice Lumumba, assassiné quelques mois après avoir été porté au pouvoir par un scrutin en 1960. La Belgique avait un peu plus tard officiellement présenté ses excuses pour son rôle dans la disparition du dirigeant indépendantiste.

Lumumba, qui fut le premier Premier ministre de la jeune République du Congo lors de son indépendance, le 30 juin 1960, avait été démis de ses fonctions le 5 août suivant par le président congolais Joseph Kasa-Vubu. Le 17 janvier 1961, des responsables belges ont fait disparaître Lumumba et deux de ses ministres, envoyés par avion vers la région du Katanga, où des officiers belges participaient à la formation des troupes sécessionnistes, a révélé l’enquête.

Dans ses écrits, Luddo de Witte les a jugés « responsables » d’actes de torture contre le Premier ministre et de la mort de ce dernier. D’après lui, le capitaine belge qui commandait l’escadron de tir s’est vu attribuer par l’armée une nouvelle identité et a été transféré dans une brigade belge dans l’ex-RFA, afin d’être protégé de toute poursuite.

« Le fait historique établi est qu’il y avait un lien direct entre (les ministres du gouvernement belge) et les officiers belges servant dans la région séparatiste du Katanga au Congo », a souligné Luddo de Witte.

Des historiens ont établi que les Belges n’étaient pas les seuls à vouloir éliminer Patrice Lumumba.

Une commission du Sénat américain a révélé dans les années 1970 que la CIA avait estimé que le dirigeant congolais avait le potentiel de devenir un Fidel Castro africain et avait envisagé de le supprimer, notamment avec du dentifrice empoisonné.

(D’après Belga, AP)

Le Brésil donne le tournis aux Ivoiriens (3:1)

Publié le 21/06/2010 à 13:40 par defiafricain

 

Le Brésil donne le tournis aux Ivoiriens (3:1) Publié le 21/06/2010 à 01:02 par afriquinfos Tags : coupe monde brésil cotedivoire

 

Le Brésil s’est imposé 3:1 sur la Côte d’Ivoire dans le Groupe G de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 au Soccer City Stadium de Johannesburg. Grâce à ce deuxième succès en deux rencontres, la Seleçao est assurée de disputer les huitièmes de finale.

 

Les Brésiliens affolaient la défense ivoirienne dès la première minute mais Robinho concluait sa contre-attaque rapide par un tir largement au-dessus. Les Eléphants prenaient l’ascendant physique sur le Brésil, notamment grâce à un Guy Demel imposant. Mais les Africains ne se montraient vraiment dangereux que sur coups francs. Celui de Didier Drogba passait bien au-dessus (13’), celui d’Emmanuel Eboué aurait pu être réceptionné par Salomon Kalou ou Kolo Touré mais le gardien Julio Cesar dégageait des poings (15’). 

 

Pendant que les hommes de Sven Göran Eriksson s’avéraient incapables de percer la défense auriverde, les Brésiliens montraient enfin pourquoi ils étaient favoris pour décrocher un sixième titre de champion du monde sur un cinquième continent différent. Kaka, jusqu’alors invisible, réalisait une petite passe géniale d’un mètre dans la course de Luis Fabiano. Le joueur du FC Séville faisait quelques pas et envoyait un tir surpuissant imparable pour Boubacar Barry (25’, 1:0). 

 

En dehors cette action de génie, les Brésiliens retombaient dans leurs travers et se montraient extrêmement maladroits : mauvaises passes, frappes non-cadrées et mauvaise communication. Les Ivoiriens, eux, ne s’approchaient pas des buts adverses et Aruna Dindane, Eboue puis Ismael Tiote tentaient de loin, sans succès (37’, 41’ et 56’). 

 

Un Brésil à deux visages
Au retour des vestiaires, les troupes de Dunga proposaient un visage totalement différent. Ils empêchaient déjà les Eléphants de se créer des occasions franches. La Seleçao retrouvait ensuite ses vraies valeurs, celles de l’offensive. Luis Fabiano réalisait deux coups du sombrero, ce qui lui permettait d’éliminer successivement Didier Zokora et Siaka Tiene et de se retrouver seul devant Barry. Sa volée était touchée par le portier mais finissait au fond des filets (50’, 2:0). 

 

Face à des Africains impuissants, les Sud-américains continuaient à offrir un football très attrayant et alourdissaient la note. Kaka héritait du ballon sur la gauche, faisait une longue passe au point de penalty pour Elano qui marquait d’un tir décroisé malgré le retour de Tiene (62’, 3:0). Le milieu de Galatasaray sortait juste après sur civière. 

 

Les Ivoiriens reprenaient espoir mais trop tard. Yaya Touré récupérait le cuir de Gervinho et passait en cloche pour Drogba. Le joueur de Chelsea concluait comme il l'a fait tant de fois avec les Blues, de la tête (79’, 3:1). Vingt minutes plus tôt, sa première tentative avait terminé à côté. Kaka, double passeur décisif, était exclu en fin de rencontre pour un deuxième carton jaune. 

 

Le Brésil est qualifié pour les huitièmes de finale. La Côte d’Ivoire devra attendre la troisième journée et son match face à la RDP Corée pour savoir si elle poursuit son aventure mondiale.

 

BCEAO : Garba et Sani Kanta, nouveaux admistrateurs

Publié le 21/06/2010 à 13:29 par defiafricain

 

Publié le 21/06/2010 à 01:19 par afriquinfos Tags : niger bceao administration nouveau

 

Le conseil d’administration de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a accueilli dimanche Ibrahim Garba et Mahaman Sani Kanta, en qualité d’administrateurs au titre de la République du Niger, a annoncé, dimanche à Dakar, son président Philippe-Henry Dacourey-Tabley.


"Notre conseil se réjouit d’accueillir en son sein MM. Ibrahim Garba et Mahaman Sani Kanta qui ont été désignés en qualité d’administrateurs au titre de la République du Niger, en remplacement de MM. Boubacar Moumouni Saidou et Abdou Soumana", a précisé Philippe-Henry Dacourey-Tabley, à l’ouverture de la réunion ordinaire du conseil d’administration de la BCEAO.

 

M. Dacourey-Tabley, par ailleurs gouverneur de la BCEAO, a déclaré qu’il est persuadé, qu’au regard de leurs expériences, les nouveaux venus "contribueront à l’enrichissement" des réflexions dudit conseil.

 

Il a notamment exprimé ses "remerciements à l’ensemble de leurs prédécesseurs pour leur travail remarquable qu’ils ont accompli au sein du conseil tout au long de leur mandat."

 

APS

4 personnalités incarcérées pour délinquance économique

Publié le 19/06/2010 à 13:40 par defiafricain

4 personnalités incarcérées pour délinquance économique

Publié le 19/06/2010 à 10:26 par afriquinfos Tags : niger prison personnalité économie  

 

Hadia Toulaye Tandja, le fils de l'ancien président nigérien, et trois autres personnalités dont l'ancien ministre des Mines, Mohamed Abdoulahi, ont été inculpés, l e 18 juin 2010 et placés sous mandat de dépôt. Arrêtés en début de semaine par la police pour des infractions liées à des contrats miniers, ils ont été dispersés dans trois prisons de la région de Niamey.

 

Après une journée d’auditons dans le bureau du procureur et du doyen des juges, les quatre personnalités proches de Tandja Mamadou dont son propre fils, Hadia Toulaye Tandja, ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt dans trois prisons différentes. Maître Souley Oumarou, un des avocats de la défense :

 

« Nos clients viennent d’être inculpés pour blanchiment de capitaux et trafic d’influence. Le ministre des Mines ainsi que Hadia Toulaye Tandja sont mis sous mandat de dépôt. Ils vont à la prison de Say. Je pense que Say vous rappelle quelque chose. Votre collègue et confrère de la« Tribune du Peuple »(Ibrahim Hamidou), va remplacer Hama Amadou à Koutoukalé, et puis il y a un fonctionnaire des mines qui va donc rester à Niamey. »

 

RFI

SENEGAL- Parité prostituée

Publié le 19/06/2010 à 11:49 par defiafricain
SENEGAL- Parité prostituée
Parité prostituée

Les puissants orages, lorsqu’ils s’annoncent, dégagent toujours une forte senteur qui renseigne sur leur arrivée imminente. Ce qui se trame depuis quelques jours au Palais, après le vote, par le Parlement, de la loi sur la parité, ne sent pas du tout bon. Le scénario est tout simplement kafkaïen pour notre si jeune pays. En route vers le sommet, une certaine élite féminine joue le jeu de la mort avec le Président.

Rendez-vous compte qu’on marchande, comme à Sandaga, des portefeuilles ministériels. Le débat sur la parité, qui devait être articulé autour des grands enjeux de la cause féminine, se réduit à un seul slogan : «Je veux être ministre.» Triste !

Le filon est porteur pour le Président Wade qui a déjà grillé beaucoup de cartes, au même rythme qu’il a bouffé des ministres, ces dernières années. Le débat pourrait se résumer dans cette formule : «Vous voulez le pouvoir, je vous le donne sur un plateau doré.» Et ça tombe très bien, car nos braves femmes, en tout cas certaines d’entre elles, ne crachent pas sur un morceau aussi succulent. On en bave déjà d’appétit.

Certaines d’entre elles se battent depuis des années déjà pour ce seul But. Ministre, directrice de société ou d’agence, Présidente de conseils d’administration, n’importe quoi, pourvu simplement qu’on ne reste pas dans l’anonymat des bureaux. Elles préfèrent l’éblouissement des feux de projecteurs que confèrent ces charges au vrai combat pour la libération des femmes.

Libérer les femmes dans ce pays signifie-t-il leur octroyer des portefeuilles ministériels ? Pour le Président, l’objectif visé est différent de celui qui est décliné. Il n’est pas du tout question d’ouvrir le champ des libertés, en faisant un clin d’œil aux femmes. Il s’agit assurément de déstructurer les partis politiques, syndicats et autres organisations de la société civile, en vue des prochaines échéances électorales. Ces manœuvres ne sont donc pas sans lien avec la question de la succession.

Le projet, dont le résultat n’est pas garanti, est éminemment politique. Pour cela, tous les sacrifices en valent le coup ; les femmes n’étant que l’instrument d’un plan dont elles ignorent les tenants et aboutissants. La machine s’est emballée avec la traque aux Cv qui est déjà lancée et dont les effets commencent à se faire sentir. Comme sur le trottoir, pour les belles de nuit (à qui nous ne dénions pas du reste le droit de gagner leur vie), il y a des démarcheurs. Ceux ou celles dont le rôle consiste à fixer le prix de la passe, le temps que va prendre la partie de plaisir et la petite sieste qui accompagne la déferlante d’efforts. Ces démarcheurs rivalisent d’ardeur, pour mériter leurs postes en administrant la preuve de leur efficacité. Il y a du tout dans ce jeu. Et surtout beaucoup de sous. Les liasses pleuvent de partout en attendant la promesse de lendemains encore plus enchanteurs : en espèces sonnantes et trébuchantes.

Pendant ce temps, à l’intérieur du pays, et même à Dakar, de braves femmes ferraillent dur avec la vie pour…survivre. Combien sont-elles aujourd’hui à mourir en couche ? A parcourir des kilomètres à la recherche du liquide précieux ? Combien sont-elles, sans se plaindre, à engager un marathon quotidien pour la dépense quotidienne ? Et qui parlent de ces femmes très engagées, mais dans l’anonymat, qui mènent des combats pour leurs sœurs et mères, mais sans jamais faire la Une des journaux ? Et pourquoi, simplement parce qu’elles ne sont pas instruites (certaines d’entre elles), ou qu’elles ne connaissent pas les vrais enjeux qui gouvernent le monde, devraient-elles se ranger et servir de cobayes pour d’autres femmes plus ambitieuses et moins scrupuleuses ? Latif a bien raison de dire que l’élite dans ce pays, pose problème. Mais ce qu’il a omis d’ajouter, c’est que cette élite n’a pas de sexe. Ou que, précisément, elle sait se conjuguer au féminin.

Ces femmes dans les partis politiques, Ong, syndicats etc., qui acceptent de jouer ce jeu-là prennent date avec l’Histoire. Leurs filles et fils les jugeront un jour pour s’être contentées de solutions de facilité, au lieu d’engager les vraies batailles pour le respect de la Sénégalaise. Ce combat est d’ailleurs national. Par exemple, que les 20 milliards exfiltrés dans des conditions nébuleuses, soient restitués aux Sénégalais.

Mamadou WANE


Source: LOBS

 

Ma vie d'exil - entretien avec le Somalien Nuruddin Farah

Publié le 19/06/2010 à 02:26 par defiafricain

 

7015-2a.jpgL'une des grandes voix d'Afrique, reconnue comme telle par Salman Rushdie, Nadine Gordimer, Doris Lessing et le comité Nobel qui envisagea souvent de lui décerner son prix sans s'être encore résolu à le lui attribuer, Nuruddin Farah est un sage et un nomade dont la douceur d'expression tranche avec les tragédies dont il témoigne encore, dans le nouveau roman qu'il publie en français, «Exils» , et où il raconte le chaos dans lequel son pays a sombré, après des années de dictature (le tristement célèbre Siad Barré, soutenu par les soviétiques). «Exils», par Nuruddin Farah, traduit de l'anglais par Marie-Odile Fortier-Masek, Le Serpent à plumes, 385 p., 23 euros.


Votre vie est faite de déchirements successifs. Vos souvenirs d'enfance sont-ils plus paisibles?


Ma mère était poète au sein de notre petite communauté. Elle ne s'occupait pas de métaphysique mais de la vie de tous les jours. Elle composait des poèmes pour les mariages, les naissances. Des élégies à la vie, des odes à ses propres enfants. J'étais très proche d'elle. Elle me demandait d'apprendre par cœur les poèmes qu'elle composait et m'envoyait les réciter aux personnes qui les lui avaient commandés. Je m'asseyais souvent à côté d'elle quand elle préparait la crème, battait le lait pour en faire du beurre. C'est un des moments les plus heureux de mon existence.

 

20080513_farah_33.jpgVous avez grandi en Somalie?


Je suis né dans le sud du pays, qui était alors sous tutelle britannique, après la défaite italienne. Mon père travaillait comme interprète pour le gouverneur anglais. Il traduisait le somalien en swahili. Il s'est installé en Ethiopie et a acheté une ferme. Il y avait une mission chrétienne anglophone, si bien que je me rendais, le matin, à l'école anglaise, qui voulait faire de nous de bons chrétiens, et à l'école musulmane l'après-midi. La Bible et le Coran. J'ai vécu très tôt dans cette contradiction, où Shakespeare côtoyait tel poète arabe pour céder la place, le soir, à des chansons somaliennes et aux poésies de ma mère.

 

La Somalie est alors entrée en guerre, et votre vie en a été bouleversée...

 

Nous avons dû quitter l'Ogaden en 1963-64, au moment du conflit entre l'Ethiopie et la Somalie. J'avais 17 ans. Nous n'avions plus rien. J'ai continué mes études en Somalie, tout en exerçant le métier de dactylo, pour gagner un peu d'argent pour moi-même et ma famille. J'ai aussi écrit quelques nouvelles. C'est ainsi qu'un an et demi après être retourné à Mogadiscio, j'ai eu le choix entre deux bourses, l'une de l'université du Wisconsin, aux Etats-Unis, pour étudier le journalisme et la littérature, l'autre d'une université indienne pour étudier la philosophie. Tout le monde rêvait des Etats-Unis. Mais j'ai choisi l'Inde.

 

Pourquoi?

 

J'avais lu un roman de Somerset Maugham, que j'adorais en tant qu'écrivain, et qui racontait le voyage d'un Anglais qui part en Inde et découvre la philosophie du pays. J'étais tellement impressionné par le livre, et aussi par l'hindouisme, que j'y suis parti à mon tour et j'y ai vécu 4 ans. C'est là que j'ai écrit mon premier roman, «Née de la côte d'Adam».

 

 

elisabettaclaudio_u_vogue_farah03_500.jpg

 

 

Comment les livres sont-ils devenus pour vous des amis, des compagnons de route?

 

Par jeu. Mes frères plus âgés m'apportaient «Crime et châtiment» en arabe, et me promettaient un cadeau, si je le lisais et si je parvenais à le leur raconter. C'était un défi que j'aimais relever. Mais ce qui me frappait, c'est que, chaque fois que je lisais Dostoïevski ou Agatha Christie, je ne retrouvais jamais aucune trace de mon univers. J'ai donc commencé à imaginer mes propres histoires, avec des animaux, ou un personnage qui s'appelait Nuruddin. Même si je me suis toujours appliqué à établir une distance entre mes livres et ma vie. Parce qu'on y voit plus clair si on n'est pas au centre, mais en retrait. Mon premier livre ne raconte pas les expériences d'un jeune homme qui me ressemblerait, mais d'une femme. On m'a d'ailleurs parfois écrit des lettres adressées à Madame Farah...

 

Pourquoi avez-vous été contraint à l'exil?


Mon deuxième roman, «Une aiguille nue», était un morceau de bravoure, un exercice parodique dans le style de Joyce, le Dublin de «Ulysse»  transposé à Mogadiscio. Tout ça pour montrer que j'étais un écrivain épatant. Mais ça m'a attiré des ennuis car  les dictateurs de l'époque n'ont pas apprécié la nature satirique de mon roman. Je vivais en Angleterre à l'époque, et je me souviens avoir reçu un soir un coup de fil de mon frère, de Mogadiscio, pour me dire que je risquais trente ans de prison, si je revenais au pays. Ce fut le début de l'exil, et le début aussi de ma carrière littéraire. Car c'est à ce moment que j'ai conçu une trilogie sur la dictature. Je l'ai écrite ici et là, en Italie, aux Etats-Unis, en Allemagne, m'installant partout où on m'en donnait la possibilité.

 

p2570.jpgComment viviez-vous cet éloignement?


La tristesse de ne pas pouvoir rentrer a été énorme. C'est comme si j'avais porté tout un pays dans ma tête. Je me sentais perdu. Je ne savais pas ce que j'allais faire. J'ai rencontré un collègue de l'université italienne où j'étais alors conférencier, qui m'a proposé de m'installer à Trieste où il avait un appartement. Lui-même partait en Somalie pour enseigner. Je m'y suis donc installé pendant six mois. Je n'avais rien, pas assez en tout cas pour acheter de la viande. C'était mes années pommes de terre carottes. Plus tard, j'ai découvert que Trieste était à la frontière yougoslave. Deux fois par mois, j'y allais pour acheter de la viande, par kilos. Il m'est arrivé de vendre des jeans aux Russes qui visitaient Zagreb. Après la publication de la première partie de ma trilogie, on m'a condamné à mort par contumace pour avoir attenté à la suprématie du pouvoir.

 

On vous a aussi accusé de tourner le dos à vos racines africaines...


Oui. On m'a accusé d'être apostat, parce que mes influences n'étaient pas seulement somaliennes, mais européennes au sens large. Je suis un homme de livres, que toutes les influences traversent et instruisent. Dans chacune de mes trilogies, je rends d'ailleurs hommage à des géants de la littérature, Virginia Woolf ou Euripide, et tous mes textes, à chaque page, sont constellés d'hommages, de références, de citations.

 

Pourquoi préférez-vous les trilogies?


J'écris des trilogies parce que je ne veux pas seulement écrire en épousant un point de vue unique, celui de l'homme par exemple. Mais je veux faire parler les femmes, les animaux, les paysages, les étoiles, je veux que la totalité des êtres et de leurs sensations se donnent rendez-vous sur la page. Les femmes occupent souvent une place centrale dans au moins un des volets, et les enfants également, qui ont des voix propres, sans parler des animaux que nous devrions écouter également, car ils ont des choses à nous dire.

 

somalia.jpgAujourd'hui, il vous arrive de retourner dans votre pays, malgré la guerre civile?

 

Je retourne en Somalie tous les ans environ. J'y étais il y a un an et demi. La situation est terrible. Mais je dois m'y rendre car je veux écrire sur chacune des grandes périodes de l'histoire de mon pays, et ce qui s'y passe en ce moment est évidemment une étape cruciale, quoique terrifiante. Si on compare la situation actuelle en Somalie avec le temps où Dante se battait lui-même et écrivait la «Divine Comédie», ou avec la Guerre de Trente ans, ne voit-on une horrible permanence? Les gens souffrent, et je me dois d'écrire sur cette souffrance.

 

Il vous est arrivé de risquer votre vie? D'avoir peur?


J'ai eu peur, oui. J'ai failli être tué en octobre 2006. Les islamistes contrôlaient Mogadiscio à l'époque, l'armée fédérale étant stationnée à quelques kilomètres. Je me trouvais dans un taxi en train de rouler dans un no man's land, entre les deux positions, quand une vingtaines de très jeunes hommes ont entouré la voiture, et ont pointé sept ou huit revolvers sur ma tête en réclamant deux dollars. J'ai répondu que je ne paierais pas les deux dollars.

 

351540908_e23bb39331.jpgVos parents sont heureux de savoir que leur fils est un écrivain de réputation mondiale?

 

Mes parents sont morts, l'un en 1990, l'autre en 1993. Ils savaient que j'écrivais. Ma mère était heureuse de me voir vivre en Europe. Elle voulait que je sois à l'abri. Avant qu'elle meure, elle m'avait dit: je préfère te savoir en lieu sûr même au moment de ma mort. Mon père était très autoritaire et n'était pas hostile à l'essence de la dictature. Il était un parfait produit des sociétés traditionnelles, qui sont dictatoriales par essence.

 

L'élection d'Obama a-t-elle beaucoup compté pour vous?

 

Obama a représenté beaucoup. C'est la première fois qu'un non-anglo-saxon, non blanc, devient président. Ca change les perceptions, incontestablement. Mais je n'ai jamais été naïf sur la marge de manœuvre d'Obama à la tête du pays. J'étais à Cape Town quand l'élection a eu lieu. Je me suis dit que tous les pays auraient besoin d'un Obama. Si Sarkozy s'en allait, les gens ne ressentiraient-ils pas comme une bénédiction ce même vent nouveau dans la politique? Mais les gens seraient tristes de ne plus voir Carla Bruni. C'est Bruni, ou Bruno?